D
epuis mon
installation, ça
fait de cela plus
d’une année, à la tête de
cette université, si
importante à mes yeux,
je n’ai cessé de croire en
ses capacités, en tant
q u ’ i n s t i t u t i o n d e
renommée nationale, de
devenir un pôle
d’excellence capable de rivaliser avec les plus grandes universités algériennes.
C’est vrai que le chemin depuis était dur et ne manquait pas de difficultés, des
étudiants soucieux pour leur avenir et sollicitant l’aide de l’université, des décisions
parfois difficiles à prendre, des changements à opérer…, mais comme disait Henry
Ford « Quand tout semble être contre vous, souvenez-vous que l’avion
décolle face au vent, et non avec lui. ».
Tout cela, pour revenir à l’invitation qui m’a été envoyée, par les étudiants de
l’université, pour assister à une conférence organisée par deux clubs scientifiques.
Pris de curiosité, j’ai décidé de me rendre malgré la charge de travail. J’étais
fasciné, à mon arrivé, par la salle pleine ou des étudiants étaient assis à même le
sol, les yeux fixés sur le conférencier, un éminent chercheur en physique nucléaire,
nominé pour le prix Nobel, pour ne pas rater un mot de sa conférence. C’est vrai
que Monsieur BOUTEMEUR, le conférencier en question était captivant dans son
exposé. Ces étudiants avides de savoir ont pris l’initiative de l’inviter afin de suivre
et de débattre avec lui de cette matière énigmatique qui est la matière noire, m’ont
fait voir et constater le potentiel que renferme cette université, mais encore une
fois les obligations m’interpellent et j’étais obligé de partir avant la fin de la
conférence mais plus déterminé à aller jusqu’au bout de ma mission qui pour la
première fois ne m’a pas paru loin…